Sh:ow d’hier – Art au Centre
en duo avec Antoine Liebaert
Pour la 10ème édition d’Art au Centre Liège, Elsa Fauconnet et Antoine Liebaert associent leur travail avec « Sh :ow d’hier » pour investir une vitrine du centre ville. Ce meta-magasin offre à voir un best of absurde d’objets-souvenirs issus de leurs précédents projets artistiques (individuels comme à quatre mains), ici achalandés comme des objets à la dérive, sur le mode du baz’art. La vitrine déroule un paysage en forme d’« idiorama », dans lequel des artefacts poétiques se confrontent à la domestication des formes, fait notable de l’époque moderne.
QUAND LE NUAGE AURA DES DENTS
en duo avec avec Louise Gügi, la Borne, POCTB, MAME Tours
Et si La Borne devenait l’antre d’un ordinateur capable d’assimiler à son fonctionnement de machine celui de l’être humain ? Quelle forme tangible pourrait être le résultat de l’incarnation du Cloud, ce nuage informatique qui gravite-invisible, mettant à disposition des utilisateurs quantité d’informations ? Pourquoi pas prier saint Cloud pour qu’il fasse des miracles, car l’informatique a toujours tissé des liens étroits avec la religion : « Ordinateur » selon le Littré, est un adjectif tombé en désuétude signifiant ‘Dieu qui met de l’ordre dans le monde’. Empreinte numérique, bug, glitch, émoticônes, images Mèmes, circuit imprimé, bitcoin, métavers, cyborg… Nous imaginons une forme de vie hybride où l’existence de la machine cherche une incarnation physique en parodiant les moeurs de l’organique. Mais peut-être que la logique numérique ne se soucie guère d’entrer dans la chaire. Au contraire, elle demande aux hommes de s’adapter : devenir des fantômes numériques. La concrétisation de ces recherches, mélangeant matériaux hétéroclites, disproportion des membres, maladresse ingénue, dessine autant de freaks, d’étranges chimères empruntant les schèmes archétypaux de l’espèce biologique : rites funéraires, autels d’offrandes, objets somptuaires, accessoires de culte. Dans ce théâtre fantasmé de l’ordinateur, puisque son fonctionnement nous échappe largement, la matérialisation numérique devient un enjeu de croyance et de pouvoir.
Collectif Marchands de Tapis
avec Fanny Alizon, Antoine Liebaert & Eole Portal-Menichetti
Initié en 2021 par quatre artistes – Fanny Alizon, Elsa Fauconnet, Antoine Liebaert et Eole Portal-Menichetti – le projet MARCHAND DE TAPIS est un cycle de recherches, créations, ateliers qui explorent l’héritage technique et culturel du travail de la laine sous la forme du tapis. Il a pour vocation de réaliser quantité d’images tissées lors de temps de rencontres entre artistes mais aussi d’ateliers et d’échanges avec le public. À terme l’ensemble des réalisations forment un parterre d’œuvres d’art immersif présenté au sein d’expositions.
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Vase céramique réalisé avec Antoine Liebaert, 2018.
NuiTum JouRoussi
Dans le cadre de la 3e édition de Création en Cours des Ateliers Médicis, réalisation d’une micro édition et d’un film avec les CM1/CM2 de Lessac, Nouvelle Aquitaine, 2019.
Journal de la Résidence :
https://www.ateliersmedicis.fr/journal/artiste/dans-ma-maison-sur-terre-12129
“CUmabbQbbamUC”
Sculpture-barbecue en béton cellulaire d’Antoine Liebaert, réalisée dans les jardins de l’abbaye de Lehon avec le collectif Dent de Lion et Tiphaine Lemou, 2017.
L’ELUE
Piñata réalisée avec l’artiste Antoine Liebaert et détruite rituellement dans le cadre du Festival “Pinatas” , Le BAL, Genève, 2017.